Alors que l’Allemagne vient de désigner un coupable qui arrange tout le monde, la presse américaine, dans une synchronicité parfaite, polit le récit.
«Soirée arrosée, yacht loué: la véritable histoire du sabotage de Nord Stream», nous promet le Wall Street Journal pour qui faire sauter un gazoduc à 100 mètres de profondeur semble être une partie de rigolade.
«Zelensky a approuvé le projet mais a tenté de revenir sur sa décision après que la CIA en ait eu connaissance», affirme sans frémir le quotidien.
A la demande de la CIA, le dirigeant ukrainien a annoncé l’annulation de l’opération, mais l’ancien commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valery Zaloujny, a non seulement ignoré sa demande, mais a également modifié le plan initial
La gentille CIA aurait donc tout tenté pour annuler cette opération de «peu d’envergure, financée par des hommes d’affaires».
Il ne manque plus que le passeport retrouvé au fond de l’océan.
Joe Biden a ordonné la destruction de Nord Stream 2 «quelques semaines avant» le début de l’opération en Ukraine—Seymour Hersh